Les travaux suivants résultent d’échanges sur un thème de travail initialement donné à notre App:. G:. M:., puis transmis aux FF:. de la L:. – vous trouverez ici le travail initial ainsi que la réponse de notre V:. M:.
Travail initial de notre F:. G:. M:. ayant initié l’envie de poursuivre sur le sujet au sein de notre atelier :
Est-ce que personnellement je vais me comporter de la même manière face un franc-maçon ou face à une personne qui est étranger à nos usages.
Pour devenir un franc-maçon, nous devons être un homme libre et de bonnes mœurs.
Je pense que les codes sont différents, mais mon comportement devrait rester identique. Je ne me vois pas changer de comportement face à un franc-maçon, ou à une personne qui ne fait pas partie de notre famille. Je ne le souhaite pas.
Dans la franc-maçonnerie, un néophyte est considéré comme quelqu’un qui entreprend un voyage initiatique, à la recherche de la connaissance, de la sagesse et du développement personnel. Il est souvent décrit comme un apprenti, car il se trouve au début de son cheminement maçonnique. Il est perçu avec bienveillance et respect, car il est considéré comme une personne en quête de vérité et de compréhension.
Notre sincérité et notre liberté d’expression font de nous qui nous sommes et qui nous voulons devenir. La base, notre fondation est transmise de génération en génération par nos parents qui nous transmettent une vision du monde et de comment se comporter. À nous d’en faire quelque chose qui en vaux la peine.
Un franc-maçon, peut échanger avec bien vaillance sur différents sujets avec des personnes de confession idéologique diverses et variés. Je pense même que cela procure un grand enrichissement personnel.
Il est certain que l’amitié que nous développons ensemble entre nos frères est source de bonheur et de chaleur sincère.
La franc-maçonnerie accueille les néophytes sans distinction d’origine, de religion, de race ou de statut social. Elle offre un espace où chacun peut poursuivre sa propre recherche spirituelle et philosophique, indépendamment de ses croyances personnelles.
Ainsi, la différence entre un néophyte et un franc-maçon plus expérimenté réside principalement dans le niveau de connaissance et d’expérience maçonnique.
La différence entre un néophyte et un franc-maçon expérimenté est donc liée à l’expérience et à la connaissance maçonnique acquises au fil du temps. Le temps joue un rôle très important pour moi, car chaque individu est différent et prend le temps qu’il estime nécessaire à son développement personnel. La franc-maçonnerie encourage l’égalité entre ses frères et valorise la fraternité et le partage des connaissances.
Cette liberté et cet engagement que nous avons l’un envers les autres est source de fraternité et d’échange sincère, qui personnellement me comble et réponde fort probablement à un besoin ou à un manque que je vivais avant mon passage initiatique.
Mon père me disait, on a le droit de ne pas être en accord avec son voisin et même avoir des gros différents avec lui, mais nous nous devons de l’écouter et d’essayer de le comprendre sans altérer ses convictions. Nous devons rester qui nous sommes, libre, honnête et sincère.
Et pour finir il me disait écoute et apprend, observes et deviens qui tu veux devenir.
Tu as la chance d’être né libre, alors tant à le rester et transmets se bonheur à toutes les personnes qui peuvent l’apprécier à sa juste valeur.
Que l’on soit franc-maçon ou pas, nous agissons en homme libre et avec sincérité face à d’autres homme. Il est évident qu’avec nos frères, nous partageons une vision différente. Nous sommes continuellement en quête de marcher vers la lumière qui éclaire notre vision notre connaissance et notre jugement. Sans juger l’autre, cet autre qui est notre frère et que nous respectons avec la plus grande sincérité et fraternité.
Pour terminer, je dirais qu’on ne naît pas francs-maçons, mais on le devient avec bien entendu des bases nécessaires à la fondation maçonnique et à devenir l’homme que l’on choisit d’être dans le respect de l’autre.
J’ai dit, G:. M:.
Travail notre V:. M:. T:. R:. :.
« En tant qu’Initié, comment rencontrais-je l’autre, le profane et le F∴ ?», la rencontre, ce cadeau merveilleux lorsque en un point donné deux choses ou deux personnes entrent en
contact, échangent, partagent. Voilà simplement un état de fait.
Mais la question posée est “comment”; et c’est là que ça devient intéressant.
En effet, le “comment” implique la manière et d’un certain point de vue implique une
responsabilité; oui cela pose la question du comment apprendre à connaître l’autre qu’il soit
profane et/ou F.:?
Alors pour apprendre à connaître l’autre, il faut a minima se connaître (au moins un peu) et pour
cela faire un travail sur soi, d’introspection afin de déjà se rencontrer soi-même. Une fois cette
étape réalisée alors je peux mieux rencontrer l’autre; ce travail d’introspection m’aura permis de
mieux me cerner, de mieux savoir qui je suis, connaître mes racines profanes et maçonniques.
La rencontre de l’initié que je suis avec un autre F.: amène la question de savoir si je suis le
même. Nous avons vécu un parcours identique; surtout nous avons vécu comme une seconde
naissance lors de notre initiation lorsque le bandeau nous a été retiré. RItuel identique mais
vécu, même s’il a été profond et marquant, vécu différent. Alors quel est le creuset qui fait que je
rencontre mon F.:?
En fait F.: ou profane, pour moi ce point de départ est simplement l’humilité. « L’homme humble
ne se croit pas inférieur aux autres : il a cessé de se croire supérieur. Il n’ignore pas ce qu’il vaut,
ou peut valoir : il refuse de s’en contenter », écrit André Comte-Sponville dans son Dictionnaire
philosophique.Grâce à cette attitude maçonnique cela me permet de tolérer, ou même mieux et
surtout de respecter les différences de l’autre et de rassembler ensuite, avec force volonté et
abnégation, ce qui est épars dans notre relation, dans notre rencontre.
Sinon je reste bloqué et arc-bouté sur la certitude de ma Vérité, je reste planté là dans mon
orgueil qui me consume et m’empêche d’avancer, de progresser dans cette rencontre; la
rencontre, ce moment magique du dévoilement réciproque.
Évidemment, d’aucun dira, voilà peut-être de belles paroles mais concrètement, cette rencontre
comment la faire? Comment l’appréhender? Peut-être l’imaginer à l’aune des trois grandes
lumières:
● Le compas qui nous permet d’avoir une pensée mesurée, prudente, rigoureuse et en
même temps dynamique, ouverte qui embrasse l’autre. Il marque la prudence et la
tempérance que je dois avoir envers moi et aussi, et surtout, envers mon F.: .
● L’équerre marque la rectitude et l’équité avec mon interlocuteur. Cet équilibre nécessaire
pour que la rencontre soit harmonieuse.
● Le livre de la loi sacrée quant à lui, ouvert au prologue de Saint Jean, sans rentrer dans
les détails, nous rappelle la force de l’Amour incarné par le Christ. Cette force de l’Amour
qui est le socle universel sur lequel repose le compas, l’équerre et leurs différentes
symboliques. Je me dois tout de même de préciser ici que ce message d’Amour existe
également dans d’autres livres sacrés. Andersen a pensé également aux athées et il a
précisé ses Constitutions parue en 1723 que : “Un Maçon est obligé, par sa Condition,
d’obéir à la Loi morale; et s’il comprend bien l’Art, il ne sera jamais un Athée stupide, ni
un Libertin irréligieux.”.
Pour terminer, au-delà de ce dernier petit clin d’oeil, l’Amour sera probablement le meilleur guide
pour établir le lien de la rencontre et, surtout, la pérennité de celle-ci.
J’ai dit, T:. R:.
Tradition 
Discussion
Les commentaires sont fermés.