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Les casseroles maçonniques

C’EST VRAI QU’ON VOUS AIDE TROIS FOIS ET QU’ON VOUS SUICIDE A LA QUATRIEME FOIS QUE VOUS AVEZ BESOIN DE SECOURS ?

Le folklore entourant les agissements réels ou supposés des francs-maçons est particulièrement riche et imaginatif à l’égard du suicide.

L’aide que s’accordent les francs-maçons entre eux n’est pas différente de l’entraide qui se pratique dans n’importe quel club ou association. Elle a toujours lieu entre deux francs-maçons, à titre strictement personnel. Il n’y a pas de limite fixée pour définir le début ou la fin d’une aide accordée à un frère, ni une fois, ni trois fois, ni « X » fois. C’est une question d’appréciation personnelle, comme partout ailleurs. Si l’aide échoue dans ses effets, il serait inconcevable de demander à un frère de mettre fin à ses jours volontairement.

D’ailleurs, aimeriez-vous vous-même faire l’objet d’une telle réputation, et, malgré cela, affronter le regard de votre famille ou de vos proches ?

Le franc-maçon n’aime pas plus que quiconque faire l’objet d’une légende qui le présente comme un homme sans scrupules, sans humanité, et qui fait injure à ses propres efforts d’amélioration personnelle.

LA FRANC-MAÇONNERIE SE LIVRE-T-ELLE AU SATANISME SOUS LE COUVERT DU SECRET ?

Il y a fort longtemps qu’on ne devrait même plus avoir à rendre compte d’une telle question. Elle persiste pourtant parfois en terre catholique ou dans certaines mouvances très délimitées de la Réforme. Nos enfants ou nos proches sont parfois en butte à ce genre de missiles tous azimut que les tireurs imaginent imparables. La Vérité, que voulez-vous, n’a sans doute pas besoin de se justifier… Il est toutefois cocasse de voir des catholiques bon teint fraternellement unis à quelques réformés marginaux, avec qui ils ils partagent habituellement une détestation mutuelle très ordinaire, dans une commune croyance à l’absurdité.

Il ne nous appartient pas de réfuter ce genre de question. « A sotte question, point de réponse … ».

Jetez pourtant un regard autour de vous et demandez-vous où se trouve la forme actuelle du satanisme. Vous verrez que cela concerne de très près ceux qui, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, acceptent d’aliéner leur condition d’hommes ou de femmes libres au profit d’une idéologie, d’une foi ou d’individus douteux. Jamais un être libre, franc-maçon ou pas, n’acceptera le massacre collectif, surtout celui d’enfants. Il n’y a pas de justification possible au fait de toucher à un seul cheveu d’un être humain. En échange, nous n’avons jamais entendu un franc-maçon proférer ce genre d’accusation vis-à-vis de quelqu’un d’autre ne partageant pas ses convictions.

Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle en France, un prêtre catholique avait libre accès à n’importe quelle Loge maçonnique. Il était considéré comme initié de fait et de droit par les francs-maçons de l’époque. De nos jours, il n’est pas rare de compter des ministres réformés parmi nous, et nous nous honorons de leur confiance. A chacun son lot d’intégrité.

Alors, où est le bon sens, d’après vous?

A PROPOS : QUE FAUT-IL PENSER DES « AFFAIRES » IMPLIQUANT DES FRANCS-MAÇONS ET DONT LA PRESSE SE FAIT PÉRIODIQUEMENT L’ECHO ?

Il ne faut en penser ni plus ni moins que ce qu’il y a à connaître de n’importe quelle « affaire » impliquant le manque d’intégrité de n’importe quel citoyen, responsable de ses actes.

Le franc-maçon qui voudrait faire penser qu’il est au-dessus des lois à cause de son appartenance ne rencontrerait que la réprobation nettement exprimée et unanime de ses frères. La Franc-Maçonnerie encourage sans équivoque ses membres au civisme et ne tolère pas, en connaissance de cause, la présence de brebis galeuses dans ses rangs.

Les « affaires » où sont parfois impliqués un ou des francs-maçons ne prouvent que trop bien le bien-fondé du souci constant de l’Ordre de décourager le copinage de ses membres dans un cadre purement social.

Par surcroît le public et la presse ne sont pas insensibles au côté croustillant qui surgit lorsqu’un franc-maçon est pris en flagrant délit de malhonnêteté. C’est la règle du jeu, et la Franc-Maçonnerie ne se fait pas faute de rendre ses membres attentifs à leurs devoirs vis-à-vis de la société. La société démocratique nous accepte, nous devons lui renvoyer l’ascenseur.

Pour en savoir plus, L’encyclopédie Wikipédia tient un excellent portail sur la Franc-maçonnerie. Quant au site de la Grande Loge suisse Alpina, il contient une foule d’informations intéressantes sur notre obédience.

Ou vous pouvez continuer la lecture de ce jeu de questions et réponses…

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La Loge Tradition, fondée le 24 septembre 1972 à l'Orient de Lausanne et portant le No 51, est membre de la Grande Loge Suisse Alpina et travaille au Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA).

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