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Articles, Planches

Travaux du 2 mars – « Après la porte du Temple, que sont devenus les métaux déposés ? »

Cet article compile les échanges de notre tenue « D’une colonne à l’autre » ainsi que la planche d’Orateur concluant le tout.


Réflexions de notre V:. M:. – T:. R:.

Dignitaires qui décorez l’O.:, MMTTCCFF,

Avant tout, je crois que c’est un thème délicat car il demande la plus grande humilité et beaucoup de réserve car il est tôt fait de parler de manière sentencieuse et jugeante (ce qui m’est parfois reproché, et ce, fort probablement avec une certaine justesse car “Il n’y a pas de fumée sans feu”.); alors mon F.:, si parfois mes propos sonnaient à tes oreilles comme ceux d’un “donneur de leçon” alors STP soit habitée d’une “bienveillance-sans-complaisance” et dis-toi simplement que, même s’il viennent de mon vécu, ces mots s’adressent peut-être finalement plus à moi qu’à toi ou à un autre. Ceci étant dit, alors quels sont ces métaux?
Au sens propre naturellement, le profane est littéralement dépouillé de ses métaux et nous faisons appel alors à sa charité mise en défaut pour lui rappeler l’importance de cette valeur fondamentale chez les FM: la charité.

Alors pour ma part, ces métaux, laissés il y a bientôt 20 ans à la porte de la loge Lux In Tenebris, rue Louis de Savoie à Morges, ces métaux ont, je l’espère, évolué; naturellement, ce serait mentir que de dire qu’ils ont disparus; ils ont plutôt muté. Certains métaux se sont peut-être “améliorés”, d’autres ont disparu (disons plutôt qu’ils sont moins présents) et bien naturellement, car ce serait trop simple sinon, d’autres sont apparus; un avantage, prétentieux s’il en est, et qu’avec ces derniers une esquisse de méthode pour les “travailler” vient avec le temps; celle-ci s’améliore mais cela qui ne signifie pas pour autant qu’il plus simple de “gérer” ces métaux, au contraire d’ailleurs car l’analyse est avec le temps je crois, plus poussée et exigeante qu’auparavant.

Tout cela pour vous dire que ceci signifie que des progrès, qui demandent plus ou moins de temps, ont été, je l’espère, réalisés.
Alors ces métaux que sont-ils devenus ou plutôt comment les amener à devenir, à évoluer: Saint Augustin ne dit-il pas:” Celui qui veut faire l’aumône de manière ordonnée doit commencer par soi-même.”? “Celui qui veut faire l’aumône…”, oui car tout part d’une volonté, d’un “vouloir”. J’enfonce une porte ouverte en disant qu’un profane qui frappe à notre porte “veut”: il veut évoluer, il veut être initié. C’est ce feu primordial que, je crois, nous devons garder au plus profond de nous car celui-ci porte en lui, intrinsèquement, trois valeurs maçonniques fondamentales:

  1. l’humilité: la réflexion m’amène à avoir la conscience d’ignorer.
  2. la volonté: décider d’entreprendre une démarche qui va me faire sortir de ma zone de
    confort
  3. la recherche: tenter de trouver les éléments qui vont paver le chemin de ma
    démarche.

c’est une chose vraiment difficile à faire car, le plus souvent, il se pense égoïste en pensant d’abord à soi. Je crois, aujourd’hui, que cette attitude n’est, in fine, pas égoïste (même si j’ai souvent du mal à évoluer et, surtout à me mettre dans la tête que les autres sont différents mais j’y travaille). En effet, le départ de toute chose, le centre donc , c’est soi-même; alors comment être juste dans mon attitude si je tente d’appliquer des principes, des actions aux autres que je suis incapable de me proposer à moi-même?

Alors oui, je dois être doux et généreux avec moi-même. Ces métaux-là, si je veux qu’ils aient de la valeur pour les autres,
ils doivent aussi, et d’abord, en avoir pour moi. Ensuite, la charité, la générosité, ce n’est rien de moins qu’une co-création: ”Fais ce que doit et advienne que pourra.” (cela ne se fait pas mais comme ce n’est pas personnel, merci au F.: qui, il y a peu, m’a glissé cette citation); et cette dernière est tellement juste; pourquoi?

Car je crois que le parcours maçonnique (et profane) est une simple question, outre de rencontres ( ou de hasard, c’est selon), mais aussi de co-création: la recherche de la connaissance, le partage, la charité, doivent s’échanger et si je les propose, ou crois les proposer, à l’autre et que l’autre ne peut ou ne veut recevoir alors j’aurais fait, ou aurais cru faire, ma part et ne peut le forcer car il est avant tout libre de ses choix; et cette liberté lui appartient, simplement, de plein droit. Ne nous trompons pas, dans le code maçonnique il est noté, entre autres:” Lis et profites, vois et imites, réfléchis et travailles, rapporte tout à l’utilité de tes frères; c’est travailler pour soi-même.” Nous retrouvons un peu ici le “Charité bien ordonnée commence par soi-même”.

Et cet autre passage du code maçonnique fait également sens ce midi: “Ne blâme point et loue encore moins.” Et là, mon égo est aux aguets car chez les franc-maçons, les louanges n’ont pas cours, il s’agit simplement d’appliquer le: ” Fais ce que doit, advienne que pourra.”.

Si tu attends des compliments alors passe ton chemin; nous suivons une voie initiatique qui nous demande de mettre notre égo de côté; et que c’est vraiment difficile parfois car les êtres humains ont besoin de reconnaissance, d’être (re)connu, c’est ainsi.
Alors pour finir, j’irais droit au but: un F:. qui aurait tant besoin de reconnaissance qu’il aurait un égo, disons, conséquent, ne nous dit-il pas simplement en définitive: “J’ai besoin d’être aimé, j’ai besoin que tu m’aimes.”?

MMTTCCFF, j’ai dit.


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Réflexions de notre 1er Surv :. – F:. A:.

V :.M :., Dign :. Qui décorez l’Or :. et vous tous MMTTCCFF :.,

A la question de ce soir « Après la porte du Temple, que sont devenus les métaux déposés? »
J’ai envie de répondre « ils sont à l’extérieur attendant d’être repris… »

Je ne m’attarderai pas sur la définition des métaux, étant quasiment sûr qu’un autre F :. l’aura fait
avant moi ce midi, mais pour étayer ma réponse et partant du principe que les métaux – tant sur le
plan symbolique que physique – ne disposent pas d’esprit propre, ni de moyen de locomotion, ils ne
peuvent évoluer sans notre aide ou tout du moins notre consentement.

Une fois cette notion intégrée, la conclusion s’impose d’elle-même : non seulement ils attendent à
l’extérieur du Temple, mais libre à nous de les reprendre une fois les travaux finis ou les laisser là
où ils sont…

Avant d’entrer dans le Temple, il nous est demandé de laisser « nos métaux à l’extérieur » – à titre
personnel, il s’agit souvent de soucis (très souvent professionnels et quelques fois profanes).
C’est donc tout naturellement que je les abandonne avant d’entamer nos travaux, et lorsque le
premier coup de maillet du V :.M :. retentit, j’ai l’esprit définitivement libéré et l’entier de mon être
plonge dans le rituel sans me préoccuper de « l’avant » ou de « l’après ».

Au sortir du Temple, une fois les travaux finis, il est extrêmement rare que j’aie encore conscience
des tracas qui me préoccupaient avant la Tenue. Même si un détail ou un autre facteur externe m’y
fasse repenser, je m’efforce de les laisser où ils ont été préalablement déposés : en bas des
escaliers, devant la porte, sur le sol avec ceux de tous les autres FF :.

Il est quasiment impossible de tous les abandonner et ne jamais en reprendre une partie, ne seraitce
métaphoriquement « qu’en marchant dedans de manière involontaire », en revanche, il est
cependant certain qu’ils auront nettement moins d’importance qu’auparavant : au lieu d’en avoir
une poche pleine, on en aura peut-être un peu sous la semelle.

Est-ce grave ? Non : car au final, nos métaux sont un des composants essentiels à notre
amélioration, tout comme ils le sont en Alchimie : sans métaux, point de Grand-OEuvre – sans
soucis, point de travail sur soi.

Une fois nos travaux finis et la porte du Temple franchie, n’ayons donc pas peur d’en ramener un
peu chez nous. Nul besoin d’en reprendre la totalité, ni ceux déposés par les autres FF :., mais
utilisons les à bon escient et ils s’avèreront précieux dans notre travail quotidien comme matière à
notre édification personnelle.

J’ai dit :.




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Réflexions de notre F:. – P:.-X:.-L:.

La phrase sur laquelle notre réflexion est requise est finement provocatrice, car elle a pour objectif inavoué une auto-flagellation sur le fait que le F. : M. : est toujours porteur de ses métaux, hors et dans le Temple, et cela non seulement pour le F. : portant un tablier à franges d’un certain métal..l’argent….

Je veux cependant en reprendre le côté symbolique et le fait que si le F. : se défait de quelque chose, en l’occurrence, ses « métaux », il le fait uniquement pour acquérir, outre un état d’initié, autre chose : j’ai nommé « l’esprit maçonnique ».

Mes FF, j’aimerais parler brièvement de l’esprit maçonnique, qui doit remplacer tous les métaux.

Comme vous le savez, nous ne sommes pas un club.

Nous ne sommes pas une entreprise philantropique ou une société de service comme le Rotary, le Kiwanis ou le Lions’.

Nous ne sommes pas ici pour trouver des relations d’affaires.

Nous ne sommes pas la Société des amis du Houblon, du pastis ou du vin blanc vaudois.

Nous ne sommes pas ici, et je constate que d’autres LL tombent dans cette facilité, pour parler de questions sociétales.

 La philosophie oui, la société non…laissons cela au Café du Commerce.

Il en est de même de la religion. Laissons-là dans les Eglises.

Nous sommes une société initiatique ; nous avons vu notre naissance au sein de l’Ordre dans les ténèbres et nous avons vu la lumière. Nous avons été entourés de symboles dans le cabinet de réflexion, symboles alchimiques…symbole de la mort…

Quand j’utilise le terme de symbole, je veux bien faire partager ce qui nous unit : les symboles dont chacun peut utiliser la signification pour s’améliorer,  pour tailler sa pierre et apporter au dehors le flambeau de la force, de la sagesse et de la beauté. Les symboles et notre parcours initiatique doivent être nos seuls guides dans ce temple ; l’égalité entre nous sera parfaite et les métaux parfaitement déposés lorsque chacun travaillera à son bénéfice, au VITRIOL, sur ces symboles, à la gloire du Grand Architecte de l’Univers, pour le bien de la franc-maçonnerie en général et de cet atelier en particulier comme le dit si bien le rituel.

Outre le travail symbolique auquel le VMC doit nous exhorter, il faut cultiver et encore cultiver l’esprit maçonnique.

La bienveillance, la tolérance, l’amour de son frère, le respect sont des valeurs qui ne sont pas uniquement réservés aux franc-maçons, mais dont chacun d’entre nous doit les considérer comme des fruits à cultiver dans son jardin pour les partager ensuite, en famille, soit en Loge, ou à l’extérieur, soit dans la vie profane.

Je crois pouvoir dire que nous avons tous des vies professionnelles et privées bien remplies. Mais nous avons tous, et j’en suis persuadé, un peu de place pour la maçonnerie, et en particulier une maçonnerie de questionnement, de recherche et ainsi de qualité.

On doit malheureusement constater ici et là que l’esprit maçonnique fait parfois défaut, au profit de questions sociétales qui n’ont, comme je l’ai déjà dit, pas de droit de cité au sein de la Juste et Parfaite Loge Tradition.





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Réflexions de notre F:. – J:.-G:. W:.


V :.M :., Dign :. Qui décorez l’Or :. et vous tous MMTTCCFF :.,

Ce midi, l’orateur nous demande de plancher sur :
Après mon initiation, que sont devenus les métaux déposés ?

Les métaux en maçonnerie représentent, ce qui est lourd, ce qui trouent les
poches. Alors pourquoi les déposer avant d’entrer dans le temple ?
Eh bien, pour moi, c’est pour être plus léger. !
Mais en fait, qu’est ce qui nous alourdi ?
Qu’est-ce qui nous empêche de comprendre le rituel ?

Nos présupposés, nos définitions arrangeantes pour ne pas être remis en
question.

Qu’est-ce qui nous empêche de comprendre le rituel ?
D’être là, ici maintenant ? sans attache avec nos préoccupations du passé et du
futur ?

Qu’est-ce qui nous empêche d’être disponible à l’autre dans l’écoute ?
Dois-je prouver que je sais ? que j’ai compris ? que je suis incollable ? que j’ai
raison dans mon attitude ?

Et si je cherchais, ce que je peux lâcher pour être plus léger
Pas ce que nous venons d’énumérer, (pause) plus profondément dans mon
intérieur, là où l’ego règle en Maître ?

Là où je dois me prouver à mon même que j’ai raison et que l’autre à tort.
Oui je pense que nous sommes au bon endroit
Cela n’est pas facile !!!

« je ne vais tout de même pas casser cette colonne qui soutien tout
cela ? »

« Ce mur qui cache cette vérité ? » et qui maintien mon moral ?

J’y ai toujours cru, j’ai découvert cela il y a 10 ans, alors quoi, maintenant je
devrais m’en séparer ?

C’est bien ces métaux-là qui nous polluent !!!

  • Cette dysenterie de messages soi-disant instructif que nous lisons juste
    avant de dormir
  • Ces victoires verbales que nous n’assumons pas
  • Ces plaisirs matériels matérialiste qui nous déconnectent !
  • Cette recherche de pouvoir de victoire sur je ne sais qui
  • Cette recherche de sécurité à travers l’amas de richesse

Voilà je m’arrête ici
Le mot métaux a peut-être évolué en connections digitales ? ondes ? ou ?

J’ai dit :.

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Réflexions de notre F:. – P:. H:.

VMC et vous tous mes TTCCFF :.

Tout d’abord quelques précisions. En passant la porte du temple nous devons y laisser nos métaux et ceci à chaque tenue, pas seulement à notre initiation. Le terme de laisser est préférable au terme de déposer car il s’agit bien de laisser, de ne pas emporter, de quitter volontairement ces métaux, d’autant plus que ceux-ci n’ont rien de matériel et que l’on va les retrouver à la fin de la tenue .

Cela signifie que nous devons pouvoir quitter le monde profane en laissant à la porte du Temple le quotidien, les soucis, les désirs, les ambitions, les idées reçues, la position sociale, les richesses et les illusions. En d’autres termes, selon Oswald Wirth, il ne s’agit pas des métaux, l’or, l’argent ou les bijoux mais de tout ce qui brille d’un éclat trompeur.

Entre parenthèses, nous retrouvons un symbolisme intéressant dans le récit biblique qui raconte que lors de la construction du lieu sacré dédié à Dieu, rien de qui était impur n’avait le droit d’entrer, sept métaux étaient considérés comme impurs. L’étain, le plomb, le fer, le cuivre, le mercure, l’argent et l’or représentaient les sept péchés capitaux ….  Parenthèses fermées.

Nous laissons donc nos métaux à la porte du temple, métaux qui, rappelons- le, symbolisent les forces négatives, la violence des passions qui sont des obstacles à l’approche spirituel et à la quête de l’initié . Ceci nous permet d’entrer dans un espace privilégié, l’esprit libre prêt à recevoir et à donner sans arrière-pensée, sans préjugé et sans contrainte.

Chacun ayant quitté son enveloppe profane, son image pour sortir de l’avoir et du paraitre et entrer dans l’être. L’avoir profane est bien sûr nécessaire pour vivre mais le laisser de côté le temps d’une tenue permet de le relativiser, de moins en dépendre et de l’accepter comme nécessaire mais pas suffisant.

L’initiation prône particulièrement un certain dénuement. Dénuement, certes symbolique, qui doit permettre à notre esprit de se débarrasser des idées toutes faites, des préjugés et de s’ouvrir à l’écoute, l’attention et la réflexion.

Si tenue après tenue nous laissons nos métaux à la porte du temple nos pouvons espérer que , malgré la difficulté de lâcher prise, nos rituels nous aident à tailler notre pierre, à gommer certaines aspérités et à l’affiner continuellement, ce qui nous permettra ou devrait nous permettre de retrouver nos métaux chaque fois un peu plus léger.

Donc en conclusion pour répondre à la question du jour c’est chacun qui doit trouver en lui-même la réponse à cette question . J’espère que ces métaux deviennent , pour chacun d’entre-nous , toujours plus léger et que nous arrivions peu à peu à réduire l’ importance de l’avoir et du paraitre .              

J’ai dit :.


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Réflexions de notre F:. – A:. N:.


VMC et vous tous mes TTCCFF :.

Si sur le plan symbolique, le terme « METAUX » désigne aussi parfois l’argent recueilli pour le tronc de la Veuve, il traduit surtout la force des vices et la nocivité des passions humaines les plus négatives.

Ainsi chaque Maçon initié se doit devrait faire l’effort de les déposer avant de franchir la porte du Temple

Pour ce qui me concerne, l’éthique tant maçonnique que profane, repose essentiellement sur une base fondamentale d’honnêteté et de droiture qui se manifeste sous forme d’amour de l’humanité, de tolérance et de don de soi.

Ce que la maçonnerie apporte dans l’éthique, est probablement cette faculté de disponibilité qu’a le maçon, qui travaille sur lui-même et recherche en toute liberté, sans préjugé ni surtout de dogmatique qui serait un frein à son épanouissement intérieur.

Pour ce faire, il vrai aussi que le F. M. doit être apte à se remettre en permanence en question, de manière à trouver son équilibre intérieur et à s’aimer lui-même vraiment, sans concession aux métaux ou à la vie profane au quotidien.

C’est ainsi que l’envie lui viendra d’essaimer au dehors de la vie maçonnique, les bienfaits de l’amour fraternel, le rendant surtout apte à l’écoute de l’autre et à la faculté de vouloir aider à la résolution des problèmes, par un dialogue et une approche bienveillante.

Bien entendu, la réflexion et la prise de conscience au quotidien représentent un travail personnel difficile, ne serait-ce que par le fait qu’il nous apparaît parfois que notre volonté plus ou moins laxiste d’y arriver est mise à rude épreuve, par le vécu professionnel ou personnel du jour.

Il n’en demeure pas moins que cette lutte contre nous-mêmes apporte régulièrement ses fruits, aidée en cela par le travail régulier en Loge et par le partage de la fraternité qui anime tous les Frères qui tendent au même but.

Même si le fait de chercher à m’améliorer dans l’humanité me paraît encore bien utopique à mon stade de connaissances d’initié, il me semble que la mise en pratique de ce que j’appellerai « l’éthique maçonnique », devrait me permettre de rechercher encore et toujours à me perfectionner, au plus près de ma conscience et chaque fois que l’opportunité s’en présente.

C’est peut-être aussi cela la magie de la Franc-maçonnerie. La route est longue et si je ne suis plus un apprenti depuis longtemps, je n’en demeure pas moins un « apprenant »


J’ai dit :.




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Réflexions de notre Or:. – L:. C:. :

V :.M :., Dign :. Qui décorez l’Or :. et vous tous MMTTCCFF :.,

Les Tenues dites « D’une colonne à l’autre » sont des moments particulièrement intéressants. Ils engagent au travail de chacun et permettent un échange bref et direct, ensemble nous avons mené. Ce Midi une réflexion riche.

De vos contributions et des échanges qui les ont suivis ce Midi, nous pouvons tirer de riches enseignements, des pistes de réflexion mais aussi, et peut-être surtout, des pistes pour nous améliorer nous-mêmes, individuellement, mais aussi en tant qu’Atelier.

Le terme « METAUX » désigne aussi l’argent recueilli pour le tronc de la Veuve et les décors que nous portons. Il traduit surtout la force des vices et la nocivité des passions négatives auxquelles nous Humains sommes soumis. En tant que F∴ M∴,  nous devons nous débarrasser de ces passions qui limitent notre réflexion et l’accession aux bénéfices que nous apporte la rencontre de l’autre, du Frère. C’est donc bien de la composante symbolique, spirituelle et philosophique des métaux  dont il faut se débarrasser. C’est une action qui doit être consciente et volontaire ainsi que naturelle et totalement acceptée pour être pleinement réalisée.

Outre les soucis du quotidien, des contingences de la vie profane, nous nous débarrassons de ce qui fait de nous des hommes pour nous concentrer sur ce qui fait de nous des FF. C’est-à-dire notre Esprit Maçonnique, notre état d’initié qui se perfectionne par la réflexion et qui partage son amélioration avec la société. En améliorant une partie du tout, le F∴ améliore le Tout.

L’abandon des métaux nous permet également de nous concentrer sur les qualités nécessaires à l’installation de l’Esprit Maçonnique : l’honnêteté et la droiture, la rectitude ainsi que l’amour absolu, la tolérance et le don de soi.

Ainsi, ayant fait acte de sevrage, nous avons, à la sortie du Temple, une aisance à garder la distance avec nos métaux. Nous nous sommes un peu désintoxiqués du paraitre et de l’avoir.

Pour autant, Il est quasiment impossible de tous les abandonner et de ne jamais les retrouver, ne serait-ce qu’une partie. En revanche, il est certain que grace au sevrage que nous opérons aujourd’hui, qu’ils auront nettement moins d’importance qu’auparavant.

L’attachement aux métaux pourrait n’être aussi qu’un appel à l’aide et lorsque l’on prend conscience de celui-ci nous pouvons y travailler. Cet ego que nous pointons du doigt, quelquefois simplement par manque de bienveillance pourrait n’être que l’appel du Maçon à l’assistance de ses F∴ pour s’améliorer. Prêtons-y une oreille attentive. Nous réaliserons ainsi un acte de Fraternité et d’Amour exemplaire en accueillant les défauts de l’autre.

Cela étant dit, n’oublions pas les malheureux et délestons nous de quelques métaux physiques au passage de notre F∴ Élémosinaire.   Nous participerons par un acte physique à cette démarche symbolique et philosophique qui nous est chère

Vénérable Maitre, Dignitaires qui décorez l’Orient et vous tous mes Très Chers Frères, J’ai dit.



    

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A∴L∴G∴D∴G∴A∴D∴L∴U∴

La Loge Tradition, fondée le 24 septembre 1972 à l'Orient de Lausanne et portant le No 51, est membre de la Grande Loge Suisse Alpina et travaille au Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA).

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